Bin eben zufällig auf eine Sammlung von Gedichten zum Kino gestossen, online lesbar in den Cahiers du Cinema. Eine dieser „Carte postales ciné-poetique ist meinem Film FALSCHER BEKENNER gewidmet. Voilà:
Ciné-poème 34
L’Imposteur
de Christoph Hochhäusler
« La plus profonde association entre l’homme et ses semblables est la dissociation . » Ainsi va, selon Musil, au cours du XXème siècle, l’homme sans qualités.
Enfin, il va moins qu’il ne s’arrête. Raison qui lui fit aimer la Révolution, ce gel sans lendemain de l’Histoire. Et le cinéma. Lorsque le fréquentait encore un spectateur-cinéphile, qui ne regardait pas plus le film que le film ne le regardait. Les images animées et les yeux immobiles, d’être unis par le seul dépaysement, ne donnaient pas les uns sur les autres, n’avaient pas de contrechamp. Ils étaient d’une espèce singulière d’autruche qui met la tête dans le sable d’en avoir assez vu.
A présent, l’homme a les traits d’un adolescent alexithymique, qui n’a pas de mots pour exprimer ses sentiments ni sa souffrance. Il va, toujours autant dissocié mais confus, ne formulant aucune demande à l’offre générale qu’il n’y a que les morts à pouvoir supporter. Obscurément, autrement dit d’une façon maladroite qui le brisera (mais d’autres viendront) il réapprend à tirer dans les jambes de ses maîtres.
Jacques Sicard
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